Ineptie sentimentalo-mielleuse avec des vrais morceaux dedans (Hel Ma)
Entendre de ta part « à plus dans l’bus » me hérisse mais dans le sens inverse des poils. Proportionnalité oblige, je déteste quand tu me dis "chériiiiiiiiie y’a aucun souci, je m’en occupe dès demain" alors qu’on le sait très bien tous les deux, le jour où tu t’en occuperas demain, les poules auront des dents ou cela sera la St Glinglin ou comme disent nos amis les rosbifs « when the pigs will fly ». Mais bon, quand j’entends ta voix, mon cœur fait boom. Le cliché du coup de foudre est pour moi, même si je ne veux pas me l’avouer. Même si tes tics me rendent toc, même si parfois je pense que tu n’es pas l’inventeur du fil à couper le beurre, il n’y a que toi. Parce que nous deux, c’est pour toujours, quoiqu’en disent les autres. Les autres, on leur fait fi. En l’an 40 j’étais seule. En l’an 50 nous voilà deux. En l’an 60 nous voilà bientôt 4. Plus on est de fous plus on rit tu m’as dit quand je t’ai annoncé qu’il y avait un polichinelle dans mon tiroir. Même deux. Mais cela n’a pas d’importance, car si je suis bien sûre d’une chose c’est qu’ils ne seront pas l’immaculée conception. Mais bon, à quoi bon résister, c’est que du bonheur qu’ils disent. Et puis à quoi bon prendre la clé des champs quand tu as pris la clé de mon cœur ? Même si tu dis toujours avoir hérité de la plus enquiquinante des belles-mères, qui selon toi a toujours le don de ramener sa fraise dans notre petit nid d’amour quand il pleut comme vache qui pisse. Et pourtant, nous voilà sur le point de nous passer la corde au cou, avec la venue d’une rose et d’un petit chou (qu’il soit à la crème ou de Bruxelles). Demain le grand jour, se dire oui pour toujours se dévoiler au grand jour pour te prouver mon amour.
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